Arsenal, un exploit inutile
Arsenal, un exploit inutile
Malmené à l'aller (1-3) et quasiment éliminé selon les statistiques, Arsenal est allé s'imposer à Munich mercredi soir (2-0). Un exploit malheureusement inutile pour les Gunners. Munich, sans briller, est en quarts de finale.
Le 13/03/2013 à 22:52:00 | Mis à jour le 13/03/2013 23:14:05
Foot - Ligue des Champions - 8es : Arsenal, un exploit inutile
Malmené à l'aller (1-3) et quasiment éliminé
selon les statistiques, Arsenal est allé s'imposer à Munich mercredi
soir (2-0). Un exploit malheureusement inutile pour les Gunners. Munich,
sans briller, est en quarts de finale.
Il
fallait en mettre trois. Alors quand Giroud a fait taire l’Allianz
Arena au bout de trois minutes sur un centre tendu de Walcott, les
Gunners y ont cru. Et pourquoi pas ? L’an dernier, ils avaient perdu de
quatre buts à Milan avant de l’emporter de trois au retour à Londres.
Insuffisant pour se qualifier pour les quarts de finale mais les
Milanais étaient passés tout près de la déconvenue subie mardi à Barcelone (4-0). Face aux Italiens, les chances étaient nulles d’après les statistiques. Cette fois, après la défaite de l’aller (1-3),
le club anglais avait 2% de chances de son côté. Elles sont restées
très faibles jusqu’au money-time. Jusqu’à ce qu’un deuxième Français,
Laurent Koscielny, buteur de la tête sur un corner de Santi Cazorla
(86e), ne relance un match que le Bayern s’était contenté de gérer. Le
stade a donc tremblé jusqu’au coup de sifflet final mais Neuer n’a plus
été inquiété et Munich rejoint sans briller les quarts de finale (0-2).
Robben personnel et imprécis
Orphelin
de son maître à jouer Bastian Schweinsteiger, suspendu, le Bayern a
beaucoup tenté mercredi (21 tirs à 5). Mais a été trop imprécis.
Titularisé pour la première fois depuis février 2012 dans les buts
d’Arsenal, Lukasz Fabianski a tenu le choc alors que son compatriote
Wojciech Szczesny, au repos, était resté à Londres. Toni Kroos (5e, 25e)
Thomas Müller (55e, 82e) ou Arjen Robben (68e, 91e), ont ainsi été mis
en échec. Ce dernier, titularisé à gauche en l’absence de Ribéry, blessé
à la cheville, a fait du Robben. Du dézonage à droite, des ballons
conservés trop longtemps et des enchaînements crochet-frappe du gauche
hors cadre (28e, 47e, 50e, 74e). Sur le dernier, le staff bavarois s’est
énervé devant l'individualisme de son joueur. Avant de relativiser
quelques minutes plus tard. Bien que mené, le Bayern s’était offert une
avance précieuse et décisive à l’aller.